17.04.2020
La mise en application de la loi forestière chinoise qui entrera en vigueur le 1er juillet 2020 entrainera un changement radical sur le secteur forestier chinois. Sans nul doute, ces changements auront des répercussions globale et durable aussi bien au niveau national et international notamment sur l’état général des forêts dans le monde, comme l’orientation des échanges commerciaux, la disponibilité des ressources forestières et le rôle des forêts et les services écosystémiques nécessaire à la vie humaine.
La mise en application de la nouvelle loi suscite de nombreuses observations :
L’article 65 de la nouvelle loi spécifie que « Les entreprises de transformation du bois doivent établir un compte pour les entrées et les sorties de matières premières et de produits. Aucune unité ou individu ne peut acheter, transformer ou transporter du bois dont il sait clairement qu’il a été abattu illégalement ou sans discernement dans les régions forestières. »
Selon les données chiffrées rapportées par Holly Wang dans sa publication du 2 mars 2020 pour Canada Wood Today, « La Chine reste le plus grand importateur, producteur et consommateur de bois au monde. De 2009 à 2018, l’approvisionnement total du marché chinois en produits du bois est passé de 420 millions de m3 à 560 millions de m3, soit une augmentation de 32,6 % au cours des dix dernières années. Plus de la moitié de ce bois est importé. »
La Chine est devenue un acteur majeur sur le marché forestier africain et absorbe aujourd’hui près de 50% de la production. Le FLAG a publié quelques observations concernant les changements pour le Bassin du Congo.