Les forêts tropicales perdent leur grande dame, Sylvie Gourlet-Fleury nous a quittés

Grande scientifique, d’une honnêteté et d’une rigueur que l’on rencontre rarement, elle s’était toujours investie sans compter pour les forêts tropicales à travers de nombreux projets, dont plusieurs menés en collaboration avec l’ATIBT. A travers l’encadrement de nombreux jeunes chercheurs, doctorants et stagiaires, elle a activement et tout au long de sa carrière contribué à la formation des jeunes d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Europe, leur transmettant son savoir des dynamiques écologiques des forêts tropicales. Sylvie n’a eu de cesse de se battre pour que les évidences scientifiques permettent aux entreprises et aux gouvernements de définir des règles de gestion favorables à la préservation de ces écosystèmes forestiers qu’elle chérissait tant.

Totalement dévouée à la recherche, à l’éducation, à la promotion des droits et de la justice, Sylvie a toujours été à l’écoute de ses collègues et prompte à les entrainer dans de nouvelles aventures scientifiques et humaines.

Tout ce qu’elle a fait, elle l’a fait avec intensité. Son énergie semblait infinie.

Sylvie Gourlet-Fleury nous a quittés dimanche 22 janvier 2023, entourée de ses proches. Elle nous laisse en héritage un trésor de connaissances et des bases solides pour continuer la recherche sur les dynamiques des peuplements forestiers tropicaux.

Toute l’équipe de l’ATIBT s’associe à la douleur de son mari, Bertrand Fleury, de ses deux filles et de ses collègues.

Vous trouverez ci-dessous les messages que de nombreux amis et collègues de Sylvie nous ont fait parvenir.

Témoignages reçus à l'ATIBT

Je suis effondrée par ce départ. Sylvie Gourlet-Fleury était une amie, une vraie passionnée de la recherche forestière, qui a beaucoup fait sur nos connaissances dans le fonctionnement et l’évolution de nos écosystèmes. Heureusement que les chercheurs ne meurent pas car à travers leurs publications, ils continueront à vivre de génération en génération.  

Sa gentillesse envers moi était sans limite. Pourtant très déférente de mes fonctions actuelles, elle n'hésitait pas, à chaque fois que je passais à Montpellier, à m'inviter  soit à un repas en famille, soit à une randonnée dans les forêts autour de Montpellier.

Qu’elle repose en paix notre “ chica de bosquet”. Merci pour ces moments à Nantes où j’ai pu la revoir et discuter avec elle.  Condoléances à nous tous!

S.E. Rosalie Matondo, Ministre de l'Économie Forestière de la République du Congo

C’est avec une très grande consternation que j’ai appris ce matin le départ de Sylvie Gourlet-Fleury. Trop triste comme nouvelle lorsque je me souviens de la dernière réunion du PFBC à laquelle nous avions tous participé en explorant les voies et moyens pour faire une place à la recherche au sein des décisions politiques.

Sylvie, tu m’avais particulièrement demandé avec votre équipe que la COMIFAC puisse pleinement jouer ce rôle. Nous sommes restés en ligne sur cette préoccupation en envoyant la note de politique sur l’harmonisation des DME que la COMIFAC a immédiatement transmise aux États membres de l’espace COMIFAC.

Je garderai un grand souvenir de toi depuis les années 2000 que je t’ai connue lors de tes fréquents passages à Bangui en RCA pour le suivi du dispositif de M’baïki, mais aussi pour les heures de cours que tu aimais bien données à l’université de Bangui. Nous avons travaillé ensemble dans la cadre du projet PARFAF financé par l’AFD et exécuté par le consortium CIRAD-FRMi et TEREA de 2000 à 2011. Tu resteras en mémoire pour le dispositif de Mbaiki et la RCA ce pays que tu as tant aimé. Tu resteras aussi gravée dans la mémoire de la COMIFAC pour ton soutien en appui à la recherche aussi bien sur les équations allométriques en vue de l’estimation du carbone forestier dans la biomasse aérienne que pour tout l’appui sur les projets consécutifs ADEFAC, P3FAC pour lesquelles ton orientation et tes préoccupations allaient être contenues dans les prochaines étapes de ces projets. Mais la mort t’a arrachée si vite que je suis resté bouche bée ce matin lorsque Benoit m’annonçait cette triste nouvelle. Tu as achevé ton combat et nous allons poursuivre cette bataille avec les experts de ton équipe qui a un véritable souci d’apporter un appui mérité à la recherche en Afrique centrale.

Mort! Méchante sois-tu. Sylvie, pars et repose en paix.

Hervé Maidou, Secrétaire Exécutif de la COMIFAC

Avec la disparition de Sylvie, je perds une de mes meilleures amies, une collègue comme on rêve d’en avoir, passionnée, constructive, curieuse des perspectives des autres. Nous avions des discussions interminables, et nous avons même fait de nos désaccords un article commun (en 2006) sur la question de la durabilité au regard de la reconstitution des essences exploitées.  Parmi les nombreux souvenirs que je conserve de nos relations, le congrès forestier mondial à Brisbane en 2005 fut un moment fort, avec nos grandes conversations en allant et revenant du centre des congrès, et nos aventures culinaires improbables dans les restaurants australiens. Plus récemment, ce fut le séjour à Shanghaï pour le forum de l’ATIBT en octobre 2019. Sylvie fera l’intervention la plus marquante de cette manifestation, n’hésitant pas à questionner la durabilité des plans d’aménagement actuellement en vigueur en Afrique centrale. La gravité de sa maladie nous était connue, mais elle avait une telle volonté, était portée par une telle passion pour son travail et les forêts tropicales, que nous avions fini par penser qu’elle serait toujours là, avec son incroyable énergie, à nous proposer de nouvelles aventures scientifiques qui ne pouvaient attendre… Son souvenir ne nous quittera pas.

Alain Karsenty, CIRAD

Une grande chercheuse nous a quittés. P3FAC, Dynaffor, Coforchange, ...que de projets qui doivent leurs noms et leur réussite à Sylvie ! Sa passion, son engagement, sa détermination ont marqué tous ceux et celles qui l’ont côtoyée. Brillante intellectuellement et d’une intégrité scientifique irréprochable, Sylvie a été, et restera, pour toutes et tous un modèle. Ses qualités humaines et son humilité seront pour toujours gravées dans nos esprits. Malgré la maladie qui la rongeait, elle n’a jamais baissé les bras. Ralentir la cadence, pour Sylvie ce n’était pas possible. Jusqu’au dernier moment, elle a rempli ses engagements et a continué à être force d’idées et de propositions. Dans un seul but, la gestion durable des forêts tropicales ! Aujourd’hui, Sylvie, la forêt africaine et ses majestueux sapellis te pleurent. Demain, nous tenterons de perpétuer ton œuvre.

Jean-Louis Doucet, Université de Gembloux

Bien plus qu’une collègue, je perds une amie très chère. Que de souvenirs, depuis que nous sommes partis ensemble il y a dix ans au Nord-Congo pour repérer les sites d’installation des dispositifs qu’elle avait conçus et que nous avons ensuite installés et suivis ensemble jusqu’à maintenant. Jamais perdue avec sa petite boussole en poche, sachant parfaitement les distances parcourues avec cette habitude de compter ses pas, partageant systématiquement avec toute l’équipe de comptage les quelques fruits secs qu’elle amenait pour déjeuner et ne désespérant pas, après la journée de travail, d’essayer de faire comprendre à l’équipe, au moyen d’histogrammes tracés au sol, l’utilité du travail réalisé… Au revoir « Maman Sylvie », comme t’appelaient tous les travailleurs, chaque arbre, chaque recoin de parcelles nous rappellera les bons moments passés ensemble.

Eric Forni, CIRAD

Sylvie Gourlet-Fleury était une des spécialistes en foresterie du Cirad avec qui nous échangions sans doute le plus. Elle était d'une curiosité insatiable et d'une énergie débordante sur tous les sujets qui concernaient le secteur forêt-bois en région tropicale, notamment en Guyane et en Afrique centrale, à travers les dispositifs d'études qu'elle animait. Dans notre domaine des Sciences et Technologies du bois, nous avons notamment travaillé ensemble sur une thématique qui la passionnait, les relations croissance des peuplements - qualité des arbres - qualité du bois. Un des derniers projets sur lequel nous avions échangé avec elle concernait les espèces du genre Khaya, essence sous le feu de l'actualité, et leur systématique, en relation avec la gestion durable des peuplements.

Patrick Langbour et Jean Gérard, CIRAD

Dès ma carrière dans la recherche forestière, j’ai rencontré Mme Sylvie Gourlet-Fleury, femme dynamique dévouée et déterminée pour la cause de la recherche forestière en Afrique Centrale, porteuse d’espoir pour le devenir de l’emblématique dispositif de recherche forestière de M’Baïki en République Centrafricaine dont elle a efficacement contribué à la création en 1982 et affectueusement porté dans son cœur jusqu’à son départ.

Sylvie Gourlet-Fleury a failli laisser sa vie par deux fois pour la cause du dispositif de M’Baïki. En avril 2013, alors que Mme Sylvie Gourlet-Fleury, accompagnée de Mme Adeline Fayole et de Mr Fançois Lancrier était venue à Bangui pour lancer le premier « Salon du Bois et de la Forêt », la coalition rebelle « SELEKA » prenait le pouvoir. Sylvie et son équipe, qui se trouvaient sur le dispositif, avaient été coincées puis menacées de mort. Ils avaient finalement été évacués nuitamment le 29 mars 2013 par une force spéciale. Lors du lancement de la campagne annuelle d’inventaire sur le dispositif en 2018, la délégation des chercheurs composée de l’équipe du CIRAD (Sylvie Gourlet-Fleury et Fabrice Bénédet), de l’université de Bangui (Pr Olga Diane Yongo et Dr Olivia Semboli) et de l’ICRA (Félix Allah Barem), en partance de Bangui pour M’Baïki, avait été violemment prise pour cible, séquestrée et menacée par les « ANTI BALAKA » en représailles à l’assassinat, le 1er mai 2018 du Curé de la paroisse Notre Dame de Fatima, ABE TOUGOUMALE BABA par les SELEKA.

Sylvie Gourlet-Fleury est connue du milieu administratif, académique et de la recherche en Centrafrique pour l’amour inconditionnel qu’elle a toujours porté pour ce dispositif, pour la formation des chercheurs et pour la recherche forestière en RCA.

Sylvie, l’ensemble des personnels du Ministère en Charge des Forêts, de l’Université de Bangui, de l’institut supérieur du développement rural (ISDR) de M’Baîki, de l’Institut Centrafricain de la Recherche Agronomique (ICRA), du fonds de Développement Forestier (FDF) et du projet d’Appui à la Recherche forestière (ARF) ont le cœur brisé par ton départ inattendu.

Nous adressons nos condoléances les plus émues à ton mari, tes enfants, tes collaborateurs et tous tes proches et souhaitons que ton âme repose en paix dans le repos éternel. Tu restes gravée dans nos esprits pour ton dévouement et ton attachement à la gestion durables des forêts en RCA. A Dieu Sylvie.

Félix Allah Barem, R2FAC

L'annonce du décès de Sylvie m'a fortement affectée. Sylvie était une grande dame. N'étant pas ingénieur forestier moi-même, elle est toujours parvenue à me faire comprendre les résultats de ses recherches. Sa passion, sa force, sa persévérance pour arriver au bout des projets étaient tout simplement remarquables. Elle en a inspiré plus d'un, moi comprise. Tu vas nous manquer Sylvie, grandement ! Mes sincères condoléances à sa famille et au CIRAD.

Françoise van de Ven, présidente de l'ATIBT

Je me souviens encore de ma première rencontre avec Sylvie à Kourou lors d’un séjour d’étude en 1994. Depuis, nous nous croisions régulièrement, elle m’avait associé à certains de ses travaux de recherche. Elle a su reconnaître et valoriser scientifiquement les données que nous, gestionnaires des concessions forestières, avons collectées lors de l’élaboration des plans d’aménagement. Je garderai toujours en mémoire cette femme au dynamisme si communicatif, aux convictions si profondes et sincères. Que d’échanges passionnants et passionnés naissaient de nos différences de point de vue ! Les forêts sont en deuil aujourd’hui.

Mes collègues de FRM partagent mon émotion et s’associent à moi pour rendre hommage à Sylvie, à son engagement sans compter pour les forêts tropicales humides et pour assurer de son soutien sa famille, ses proches, ses collègues du CIRAD et tous ceux qui ont travaillé avec elle en Afrique Centrale.

Nicolas Bayol, FRM

Sylvie a été quelqu'un que nous avons toujours admiré. Sa curiosité et son besoin de comprendre le monde ont fait d'elle une chercheuse infatigable. Humainement, son courage et son enthousiasme pour aller toujours de l'avant nous ont profondément marqués. Partager une partie de son chemin a été un honneur et un grand plaisir, et elle va énormément nous manquer.

Cécilia Julve, Nature+

Lorsque vous rencontriez Sylvie, quel que soit le jour, l’heure ou le contexte, il fallait vous préparer à faire face à une avalanche de propositions de projets et de débats passionnés sur la gestion des forêts tropicales. Son énergie débordante, sa passion communicative et sa culture scientifique incomparable étaient des outils de travail extrêmement efficaces pour vous convaincre de ne jamais cesser d’investir dans la recherche scientifique. Sa soif de connaissance ne pouvait jamais s’arrêter, chaque nouveau résultat de recherche soulevant toujours plus de questions passionnantes. Aucun problème n’était trop complexe à appréhender lorsque Sylvie vous l’expliquait avec son enthousiasme coutumier. Elle me laissera le souvenir d’une personnalité capable de déplacer des montagnes et de rassembler autour d’une cause commune grâce à son amour pour la recherche, qui ne pouvait se comparer qu’à son immense respect pour les forêts.

Vincent Istace, CIB-Olam

Je connais Sylvie depuis mes années CIRAD dans la décennie 90. J'ai toujours apprécié son dynamisme sans faille pour une meilleure connaissance des écosystèmes forestiers. De manière plus personnelle, nous partagions la même volonté de maintenir le dispositif de recherche de Mbaiki en RCA, où j'ai fait mes premières armes. Et cela malgré les difficultés sur place. Encore récemment nous nous parlions à ce sujet afin de trouver des ressources financières et assurer la permanence du site. J'espère que nous aboutirons pour perpétuer son engagement qui nous manquera énormément.

Yann Petrucci, TEREA

Sylvie, c'est grâce à toi que j'ai découvert la Centrafrique, et j'y ai été marqué par ta sensibilité aux moindres égratignures infligées aux arbres. Assurément, ma perception des arbres en a été modifiée. Ta passion des forêts tropicales n'a jamais été mise en défaut, et durant toutes ces années de collaboration, j'ai toujours admiré ta pugnacité objective et directe lors des discussions en réunions de travail. Ton souvenir ne quittera pas ma mémoire.

Kasso Dainou, ex Nature+

C’est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons la perte de votre collègue Madame Sylvie Gourlet-Fleury. Nous avions travaillé ensemble dans le cadre du projet P3FAC et nous avions retenu d’elle une femme admirable, professionnelle et très engagée dans l’écologie de la dynamique des forêts d’Afrique centrale. C’est une grosse perte pour sa famille, pour nous qui nous considérions comme ses proches, ses partenaires et son pays. Nous tenons par cette présente à présenter à sa famille, ses collègues, amis et l’ATIBT en mon nom et au nom de la PRECIOUS WOODS – CEB nos condoléances les plus sincères tout en leur transmettant nos plus chaleureux sentiments de sympathie ainsi que l’assurance que nous partageons cette perte douloureuse.

David Zakamdi, CEB-Precious Woods

Au Cirad, nous recevons beaucoup de témoignages de compassion qui insistent sur la dévotion de Sylvie Gourlet-Fleury à la cause des forêts tropicales. Ce sont avant tout ses qualités humaines que je mettrai en avant : générosité, ouverture d'esprit, humilité, intelligence et vivacité sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit. Une femme exceptionnelle, vraiment.

Guillaume Lescuyer, CIRAD

Quand je me plaignais de ne pas avoir de réponses à mes nombreuses questions de jeune aménagiste tropical, je savais, Sylvie, que tu avais probablement la réponse.  Et si tu ne l'avais pas alors tu mobilisais ta passion et ton incroyable énergie pour chercher à comprendre... Les arbres pleurent aujourd'hui. Merci Sylvie pour tout ce que tu nous as apporté, pour tes questionnements, et pour nous avoir aidés à comprendre un peu ces magnifiques écosystèmes forestiers tropicaux que tu portais dans ton cœur.

Benoît Demarquez, TEREA

Scientifique passionnée au service des forêts tropicales, Sylvie Gourlet-Fleury a fait progresser la recherche pour contribuer à la durabilité des écosystème forestiers. Sylvie a séjourné à plusieurs reprises sur notre site de Mindourou dans le cadre du projet DYNAFFOR pour suivre au cœur de nos Unités Forestières d’Aménagement les dispositifs de collecte de données sur les arbres en cherchant à comprendre, observer et interagir avec notre personnel dans leur environnement naturel. Nous gardons en souvenir ses échanges passionnants et passionnés qui traduisaient ses savoirs et ses compétences.

Michel Rougeron, PALLISCO-CIFM

Chez Interholco, nos pensées les plus tendres vont vers Sylvie. Nous avons eu une excellente collaboration avec elle et avons apprécié ses connaissances et sa compétence de chercheuse de tout premier rang. Elle a contribué énormément à la protection de la biodiversité et au maintien des forêts tropicales. Toutes nos condoléances et notre sympathie à ses proches.

Interholco

C'est avec une immense tristesse que vous avons appris le décès de Sylvie Gourlet-Fleury. Nous regrettons la perte de cette personne admirable, solaire, pleine d'humanité.

Figure emblématique de la recherche sur les forêts tropicales, c'est avec dévouement et humilité qu'elle a porté des contributions déterminantes pour mieux comprendre le fonctionnement des forêts d’Afrique Centrale et améliorer leur gestion. Nous sommes au FFEM admiratifs de son engagement et de ses travaux, que nous avons été honorés de soutenir durant plus de dix ans.

Nous adressons nos condoléances émues à sa famille et à ses proches, ainsi qu’à ses collègues du CIRAD.

Aurélie Ahmim-Richard, pour le Fonds Français pour l'Environnement Mondial

Comme vous toutes et tous, je suis vraiment très triste, vraiment très très très triste... et comme beaucoup de gens dans ce réseau, dans cette communauté, la rencontre avec "madame" Sylvie a changé pas mal de choses dans ma vie... elle m'a intronisée dans ce monde tropical, fascinant, et si fragile aussi... elle m'a fait confiance à un moment, où même moi je n'aurais pas parié sur moi... elle a guidé pas mal de mes choix ultérieurs, sans forcément le savoir, car c'est une personne tellement inspirante, sur bien des aspects, intègre, passionnée, passionnante, bienveillante, et drôle aussi, enfin Sylvie...

Adeline Fayolle, Nature+

C'est très douloureux pour nous, Sylvie laisse un vide qui sera difficilement comblé. Nous partageons notre douleur avec sa famille et tous les proches et la grande famille des chercheurs des forêts tropicales. Que son âme repose en paix. Nous ne t'oublierons jamais car, l'artiste vit à travers ses oeuvres.

Corneille Ewango, Université de Kisangani

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Les hommages se multiplient suite à l'annonce du décès.

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Crédit photo : FFEM