23.11.2017
A l’initiative des sociétés certifiées FSC adhérentes de l’ATIBT, un événement a été organisé le mardi 8 novembre dernier à Paris pour le lancement de la marque Fair&Precious.
Cet événement se tenait au Pavillon Indochine sur le Campus du Jardin d’Agronomie Tropicale de Paris, à Nogent-sur-Marne, près des bureaux de l’ATIBT. Il a réuni, le temps d’une matinée, une soixantaine de personnes venues de divers horizons (Adhérents de l’ATIBT gestionnaires forestiers, partenaires de l’ATIBT, investisseurs institutionnels soutenant les projets de l’ATIBT, bureaux d’étude, universitaires, les organismes certificateurs FSC et PEFC, ONG et quelques journalistes, et venues de différents pays : Allemagne, Suisse, Hollande, Royaume-Uni, Belgique, Danemark…
Un rappel a d’abord été fait par l’équipe ATIBT (Christine Le Paire, Responsable Communication et Coordinatrice du programme marketing, et Robert Hunink, Président de l’ATIBT) sur la genèse de la marque, l’un des aboutissements du programme marketing, et sur ses raisons d’être et ses objectifs.
Une illustration des 10 engagements Fair&Precious
Puis chacun des 10 engagements qui ont été définis pour pouvoir se prétendre de la marque Fair&Precious ont été successivement illustrés par la diffusion du film « Comment préserver les forêts tropicales » réalisé par l’ATIBT avec le soutien du FFEM (Fonds Français Mondial pour l’Environnement), des interventions des investisseurs institutionnels (l’Agence française de développement – AFD – et la banque de coopération allemande KFW à travers le programme PPECF), des témoignages de gestionnaires forestiers dans le bassin du Congo (Precious Woods et Interholco), une présentation du bois tropical et de ses caractéristiques par notre expert technique à l’ATIBT, puis un témoignage de SNCF Réseau pour expliquer sa volonté d’utiliser le bois tropical dans ses ouvrages et pour les traverses de chemin de fer.
Une discussion animée avec la salle
Enfin, la parole a été donnée à la salle pour des discussions qui se sont révélées très animées et ont fait apparaître trois grandes problématiques :
Pour le premier point, l’ATIBT compte parmi ses membres plusieurs ONG et a fait depuis un an et demi un véritable travail de rapprochement avec les différentes parties prenantes de la filière (ONG, fédérations nationales et européennes homologues, acteurs des bassins d’Amazonie et d’Asie, syndicats forestiers, universitaires et centres de recherche), et s’est rapprochée également de Greenpeace à l’Assemblée générale de FSC, en se mettant d’accord sur la motion 32 déposée par l’ATIBT, et continuera son action dans ce sens.
Pour le second point, nous nous sommes déjà attachés, en lien avec nos sociétés forestières certifiées membres et les organismes certificateurs, à clarifier la démarche, et nous allons continuer à le faire. Nous allons notamment travailler en étroite collaboration avec eux sur cette question capitale au sein de notre Commission marketing, qui soutient le travail sur la marque.
Pour le troisième point, nous avons bien pris conscience, lors de ce lancement et en échangeant avec les journalistes présents, du décalage qui existait entre la perception du bois tropical et de la gestion forestière tropicale d’une part, et la réalité des pratiques des gestionnaires forestiers certifiés. Il est évident que nous avons un important travail de sensibilisation à mener pour renverser ces aprioris et faire connaître la réalité du terrain, notamment en discutant avec les journalistes. C’est l’une des actions phares que nous allons mener dans les prochains mois.
Déploiement de Fair&Precious
Le déploiement de Fair&Precious se fera en plusieurs étapes.
Après le lancement à Paris, la marque a été présentée par Benoît Jobbé-Duval et Christine Le Paire à la conférence IHC (International Hardwoods Conference) la semaine dernière à Venise, auprès de 150 participants.
Elle sera présentée lors d’autres rencontres internationales comme le Carrefour du Bois début juin, en Europe, mais aussi en Afrique dans les pays producteurs par exemple lors du prochain Racewood en 2018 dans le Bassin du Congo.
RESSOURCES
