29.05.2019
Le 27 mai dernier, l’UFIGA a publié un communiqué de presse en vue d’alerter sur la situation intenable pour les membres de ce syndicat. Suite à la décision de suspendre les activités d’empotage de conteneurs et de transport de grumes, depuis la gare d’Owendo, pendant la durée de l’enquête judiciaire, de nombreuses entreprises vertueuses sont en grandes difficultés.
Les 15 membres de l’UFIGA, dont aucun n’est impliqué dans le scandale du Kévazingo et dont plusieurs ont leur concessions certifiées « tierce partie » légal et/ou durable (OLB, TLV, FSC et/ou PAFC), se trouvent dans une situation économique très fragilisée.
En effet, à cause de l’arrêt d’empotage de conteneurs et de l’arrêt d’approvisionnement en grumes certaines usines ont dû mettre leurs agents en chômage technique (déjà 373 agents, et encore 760 si la situation n’est pas débloquée la semaine prochaine). En forêt 3 300m3 de grumes sont bloquées, et sur le parc de la gare d’Owendo environs 12 000m3. Le stock de produits transformés prêts à l’exportation s’élève à 29 000m3.
De plus les retards de livraisons impactent la crédibilité des entreprises auprès de leurs clients et entrainent des risques de réclamation. L’UFIGA a écrit au Premier Ministre pour exprimer son soutien aux démarches entreprises pour le combat contre l’exploitation illégale, mais demande un renforcement de la Brigade des Eaux et Forêts à Owendo, et un rétablissement des possibilités de transports de grumes et d’exports de bois.
Suite à cette demande, les représentants de l’UFIGA ont été reçus par le Premier Ministre le 28 Mai. Ce dernier a annoncé une reprise des services de douanes et des eaux et forêts dans les prochains jours.