15:00-16:30
Ne laisser personne de côté - comment inclure les petits exploitants et les entreprises forestières communautaires ?
Tijmen Hennekes (FSC Netherlands)
Andrew Goldberg (Rainforest Alliance)
Fernandito Gutiérrez (member of Ejido Dziuché, Quintana Roo)
David Östby, Chairman of LevasForest (LevasFlor),
Edgar González (Rainforest Alliance)
Scott Fransisco (Cities 4 Forests)
David Östby, LevasForest (LevasFlor)
Cette session de dialogue organisée par le FSC et Rainforest Alliance sensibilisera le public aux petits exploitants et aux entreprises forestières communautaires en tant que zone d'approvisionnement potentielle pour les importations européennes. Rencontrez des représentants de communautés au Mexique et au Mozambique ainsi que des initiatives et des entreprises qui incluent déjà des entreprises forestières communautaires.
17:15-18:00
Le TTP et outils d’info sur la Diligence Raisonnée des bois tropicaux
Caroline Duhesme (ATIBT)
Donatien Nzala (ATIBT Congo)
Marie Vallée (OTP)
Chloé Viala (PBN Hub sourcing)
Darren Thomas (Double Helix Tracking)
Arnaud Hétroit (LCB)
Le TTP (Timber Trade Portal) permet aux opérateurs de faire preuve de diligence raisonnée dans le cadre du RBUE en fournissant des informations qui alimentent leur propre analyse des risques, au cas par cas, en mettant à disposition des informations factuelles telles que des données du secteur forestier, un cadre législatif, des lois et des réglementations, des documents clés et des interdictions et quota, processus CITES, APV, certification, contacts, etc.
09:30-09:40
Mot de bienvenue
Par l'ATIBT
09:40-10:05
Discours d'ouverture
Par la Ministre de l’Economie Forestière en République du Congo
10:05-10:20
Projection du "Film des Présidents"
10:20-10:45
Discours de la Directrice Exécutive de l’OIBT sur les marchés de bois tropical
Par la FAO
11:15-11:45
Opportunités pour le bois tropical sur les marchés d’aujourd’hui
Par la présidente de l'ATIBT F. van de Ven, le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC H. Maidou, le directeur général du FSC K. Carstensen et Peter Latham (Latham)
11:45-12:15
Conférence de presse
13:30-14:10
Valorisation du carbone et de la biodiversité dans la gestion durable des forêts
Par A. Pivin (Carbone4), Romain Lorent (PPECF) et Asger Strange (FSC)
14:10-14:50
Les normes actuelles d'aménagement sont-elles adaptées à la dynamique des essences commerciales ?
Par JL Doucet (Université de Liège), Sylvie Gourlet-Fleury (CIRAD) et A. Ahmim-Richard (FFEM)
14:50-15:30
Evolution de la gestion forestière et de la filière bois en Afrique Centrale
Par N. Bayol (FRM), C. du Castel (AFD) et J. Lardit (ATIBT)
16:00-16:40
Dynamique de certification forestière dans le bassin du Congo et lutte contre la déforestation importée
Par N. Perthuisot, Commission Européenne (à confirmer), A. Sautière (FSC) et C. Duhesme (ATIBT)
16:40-17:20
De l’importance de poursuivre les recherches sur le bois tropical
Par E. Groutel (Wale), J. Gérard (CIRAD) et F. Anquetil (A.F BOIS)
10:00-10:30
La COMIFAC, et son rôle dans la gestion durable des forêts d’Afrique Centrale
Hervé Maidou (COMIFAC)
Françoise Van de Ven (ATIBT)
Romain Lorent (PPECF)
La COMIFAC, Commission des Forêts d’Afrique Centrale est une organisation internationale reconnue pour son rôle dans l’intégration sous-régionale en matière de conservation et de gestion durable et concertée des écosystèmes forestiers. Elle fait partie des institutions à l’échelle planétaire qui œuvrent pour la promotion du droit des peuples à compter sur les ressources forestières pour soutenir leurs efforts de développement économique et social.
10:45-11:15
Chaînes de valeur durables du bois : répondre aux besoins de neutralité climatique et de moyens de subsistance
Thais Linhares Juvenal (FAO)
Richard Eba’a (CIFOR)
Stéphane Glannaz (Precious Woods)
Françoise Van de Ven (ATIBT)
Visio conference avec la FAO https://us06web.zoom.us/j/94932802073
Les meubles de nos maisons, le papier que nous utilisons, le bois que nous brûlons, le bois qui entre dans les structures des bâtiments sont-ils durables? Ces questions se posent, plus que jamais, dans un contexte d’inquiétude croissante face à la déforestation et à l’impact du changement climatique. Sur tous les continents, les gens dépendent des produits du bois provenant des forêts du monde entier et nombre des populations les plus pauvres de la planète dépendent directement du bois et d’autres ressources forestières pour leur subsistance et leurs revenus. Mais les pratiques non durables restent un défi majeur, de la production à la consommation. Cette session se concentrera sur les besoins d'évaluation des chaînes de valeur afin d'identifier les opportunités et les menaces pour la durabilité. Nous discuterons de l'évaluation des chaînes de valeur, de la contribution à la neutralité climatique et des moyens de subsistance.
11:30-12:00
De la forêt aux océans : L’industrie du yachting à un milliard de dollars
Kristian Jørgensen (FSC Denmark)
Tijmen Hennekes (FSC NL)
Eric Lemière (Arbour) tbc
Le secteur de la navigation de plaisance est le lieu où se conjuguent luxe, innovation technique et qualité haut de gamme. L'industrie a parcouru un long chemin avec des solutions techniques pour réduire son empreinte environnementale. Cependant, le secteur est encore confronté à de nombreux défis concernant l'approvisionnement durable en bois. Outre les problèmes d'approvisionnement en bois résineux et en plaques de construction, l'industrie du yachting doit relever le défi de trouver de nouvelles solutions à base de bois pour les terrasses.
Le projet "Ensuring more sustainable timber in the yachting industry", coordonné par le FSC Danemark et soutenu par la Fondation du Prince Albert II de Monaco (FPA2), vise à garantir une utilisation accrue du bois durable dans l'industrie du yachting.
12:15-12:45
De la circularité plus poussée des bois tropicaux
Frédéric Anquetil (AF Bois)
Jean Gérard (Cirad)
Benoit Jobbe Duval (ATIBT)
Le réemploi dans une seconde vie des essences tropicales de bonne durabilité commence à peine à émerger. A y regarder de près, ce réemploi comporte de nombreuses externalités positives, y compris pour l’image des bois tropicaux, que l’économie « as usuable » ne valorise pas … encore.
14:00-14:35
Présentation des porte-parole F&P
Bertrand Faucon (Stratémark)
Norbert Gami (WCS)
Jan Willem Hunink (Olam)
Michel Rougeron (Pallisco)
Stéphane Glannaz (PW)
Tullia Baldassari (Interholco)
Benoît Jobbé-Duval (ATIBT)
Josépha Coache (ATIBT)
Partenaires F&P
La marque Fair&Precious, qui soutient les schémas de certification FSC et PAFC-PEFC, entend , avec ses porte-paroles, mieux interagir avec les acteurs de la société civile, qui porteront https://www.fair-and-precious.org/fr/p/2/nos-10-engagements dans le bassin du Congo et en Europe. Edwige Eyang est attachée de recherche à l’IRET (Institut de Recherche en Écologie Tropicale), où elle est responsable du labo SIG et cartographie. Elle connaît bien les mécanismes de certification forestière dans le bassin du Congo puisqu’elle est membre de la chambre environnementale du FSC depuis 2005 et est impliquée depuis 2008 dans l’évolution du FSC au Gabon. Norbert GAMI est anthropologue en République du Congo, titulaire d’un doctorat en Anthropologie alimentaire. Il est spécialisé dans la conservation pour l’aménagement et la valorisation des aires protégées en Afrique centrale, à travers le prisme de l’implication des communautés autochtones et locales dans la gestion durable des ressources naturelles. Sous-thèmes : la vie dans les forêts certifiées, la faune et sa protection, la vie dans les concessions, le travail des hommes les peuples autochtones.
14:35-15:15
Présentation des opérateurs F&P
Parole aux opérateurs F&P de l’ATIBT
Avenir des marchés de la RSE : les entreprises prennent l'initiative
Bertrand Faucon (Stratémark)
Norbert Gami (WCS)
Jan Willem Hunink (Olam)
Michel Rougeron (Pallisco)
Stéphane Glannaz (PW)
Tullia Baldassari (Interholco)
Benoît Jobbé-Duval (ATIBT)
Josépha Coache (ATIBT)
Partenaires F&P
La formulation d'une stratégie commerciale sans tenir compte de la responsabilité sociale des entreprises est devenue la norme sur de nombreux marchés. Cependant, les pionniers de Fair&Precious mettent la barre plus haut et les approches sont bien plus nombreuses que la plupart d'entre nous ne le pensent. Le FSC est l'un des partenaires qui peut aider les entreprises à rendre l'impact social tangible, mais il serait peut-être préférable de laisser le marché parler de lui-même. Sous thèmes : Le secteur de la construction (BAM), Marine / Spécial bois GWW, 60 ans d’Interholco.
15:30-16:15
Potentiel des résidus de bois pour une transition vers une bioénergie moderne et durable
Arturo Gianvenuti (FAO)
Françoise Van de Ven (ATIBT)
Prof. Evelyne Thiffault, (Laval University)
Xia Zuzhang (FAO)
Visio conference with FAO https://us06web.zoom.us/j/94932802073
"La bioénergie joue un rôle important et indispensable dans le bouquet énergétique mondial, qui fournit des services énergétiques de base à plus de 2 milliards de personnes et représente environ 11 % de la consommation énergétique finale mondiale. Alors que la bioénergie moderne devrait jouer un rôle clé dans l'atteinte d'émissions nettes nulles à l'échelle mondiale, son impact sur l'environnement, la santé humaine et les risques liés à la concurrence pour les terres et pour la biomasse brute font l'objet de débats.
La mobilisation des résidus de bois à des fins énergétiques est de plus en plus considérée comme une partie du portefeuille vert mondial qui peut conduire à des avantages environnementaux, climatiques et socio-économiques, mais qui soulève également des préoccupations, selon les sources et les types de résidus. La production et l'utilisation de bioénergie à partir de résidus de bois peuvent également aider à revitaliser les économies rurales et à stimuler le développement des entreprises, contribuant ainsi à une transition vers le développement durable d'une bioéconomie forestière dans la substitution de matériaux et d'énergie non renouvelables dans l'industrie forestière.
Ce webinaire analyse les opportunités et les défis de l'utilisation des résidus de bois pour l'énergie en soutien à une transition énergétique. Des expériences pratiques seront présentées pour discuter de la voie à suivre pour contribuer à des programmes efficaces et durables de bois-énergie afin de garantir l'accès à une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous.
Le webinaire se concentrera sur les aspects suivants :
- Les leçons apprises à travers le monde sur les contraintes et les opportunités de l'utilisation durable des résidus de bois pour la production d'énergie.
- Comment assurer un approvisionnement adéquat, abordable et durable en résidus de bois pour la production d'énergie dans les pays en développement ?
- Les systèmes de certification internationaux, les réglementations locales, la gouvernance et les meilleures pratiques en faveur d'un déploiement durable des résidus de bois pour l'énergie."
16:30-17:30
Une initiative amazonienne - Comment les importateurs européens peuvent-ils stimuler l'augmentation des concessions certifiées au Brésil ?
FSC
Kristian Jørgensen (FSC Denmark)
Kasper Kopp (Keflico)
Eduardo Leão (AIMEX)
Mark van Benthem (Probos)
Un groupe uni d'importateurs de bois représentant d'importants volumes d'importations de bois du Brésil vers le marché européen a signé une lettre ouverte en juin 2021 demandant plus de concessions et de zones certifiées FSC au Brésil. Dans cette lettre envoyée au secteur forestier brésilien, les signataires visent à motiver le marché du bois d'origine durable et à sensibiliser à la demande et aux exigences actuelles et attendues du marché européen. Une session sur la façon dont les entreprises peuvent agir.
La lettre ouverte des importateurs européens est disponible en anglais et en portugais ici :
https://lnkd.in/eu-iH9fC
Webinaire enregistré ici :
https://lnkd.in/e2dwcJ3a
10:00-10:30
Le pouvoir des politiques : Les secteurs public et privé prennent l'initiative en matière de bois tropicaux
Aurélien Sautière (FSC France)
Camilla Hyldgaard Thomsen (Keflico A/S)
Scott Francisco (Cities4Forests)
Tout comme les nations du monde entier, les villes, le secteur de la construction et ses fournisseurs sont les plus responsables de l'impact qu'ils ont sur le changement climatique et sur la nature à travers leur environnement bâti.
Aujourd'hui, l'objectif des méthodes de construction est non seulement de développer des maisons qui sont efficaces sur le plan énergétique pendant leur durée de vie, mais aussi d'être efficace dans les méthodes de construction et l'utilisation des matériaux. En conséquence de cette évolution, le bois est devenu le point central des méthodes de construction durable. Il est donc important de s'assurer que cette transition vers le bois se fasse de manière durable, en réduisant les impacts négatifs sur les forêts du monde.
Dans cette session, vous pourrez entendre comment les différents acteurs du marché font pression pour un marché plus durable par le biais de politiques d'approvisionnement et d'engagement.
Camilla Hyldgaard Thomsen représente la Fédération danoise du commerce du bois (DK-Timber), qui s'est engagée à respecter un code de conduite visant à promouvoir le marché du bois certifié. Le code de conduite a été renforcé en 2020 par une politique d'achat avec un objectif ambitieux de 2025 pour le bois certifié.
Scott Francisco et Cities4Forests aident les villes du monde entier à se rapprocher des forêts. Par le biais d'alliances et de projets, ils encouragent les villes à mieux conserver, gérer et restaurer ces forêts, et nous leur fournissons une assistance technique pour aligner les politiques locales, partager les connaissances et accéder à des activités d'apprentissage et de communication entre pairs pour que les villes agissent ensemble en faveur du développement durable.
10:40-11:10
Résultats du projet DynAfFor : étude de la structure et la dynamique des forêts d'Afrique centrale
Sylvie Gourlet Fleury (CIRAD)
Aurélie Ahmim Richard
11:20-11:50
Présentation du projet UE-AFD FLEGT
Cecilia Julve (Nature+)
Mathieu Schwartzenberg (AFD)
Christophe Du Castel (AFD)
12:00-12:30
Les femmes dans la foresterie durable : une ressource critique encore invisible
Francoise Van de Ven (ATIBT)
Sheam Satkuru (ITTO)
Blandine Ouoguia (GFBC)
Hortense Batindek (ATIBT)
Vincent Istace (CIB)
Visio conference https://us06web.zoom.us/j/94932802073
Cette session se concentrera sur la place des femmes dans l'industrie du bois d'aujourd'hui, et se déroulera dans le format "Agora" qui permet l'organisation d'un Panel. 3 panélistes seront invités à discuter et à partager leur expérience dans différents pays d'Afrique et d'Europe, afin de mettre en lumière les ressources qui existent encore pour mieux valoriser les compétences des femmes pour l'avenir du secteur.
14:00-14:30
Parole à la certification de légalité
Caroline Duhesme (ATIBT)
S. Razanamandranto (PBN)
L. Bovolenta (CU)
Afin de s'assurer que les producteurs adhèrent à une approche de gestion légale et durable, des systèmes de certification indépendants attestant de la bonne gestion et de la légalité des forêts ont été mis en place. Il existe une certification qui atteste de l'origine légale du bois tropical, avec 3 labels légèrement différents les uns des autres. Il est bon de les connaître: OLB, LegalSource, TLV.
14:40-15:10
FSC Services Ecosystemiques - Nouveaux modèles de revenus économiques pour les services forestiers
K. Jorgensen (FSC)
Caroline Duhesme, Interviewer/host (ATIBT)
Esteban Toja (FSC Congo Basin)
Markus Pfankuch (Precious woods)
Tullia Baldassari (Interholco)
Nicolas Perthuisot (auditor)
Les forêts fournissent à la société un large éventail d'avantages, des flux fiables d'eau propre aux sols productifs et à la séquestration du carbone, également connus sous le nom de services écosystémiques. Avec l'introduction de la procédure FSC sur les services écosystémiques en 2018, de nouveaux modèles de revenus ont été explorés, basés sur des partenariats qui donnent aux entreprises/organisations sponsors une revendication de marché vérifiée basée sur les bénéfices générés par le financement. Ces modèles n'incluent souvent pas l'extraction de produits du bois. Questions : Quelle cohésion et quelle contradiction y a-t-il entre les modèles d'extraction de produits forestiers durables et la conservation ciblée de la nature basée sur des modèles de services écosystémiques ?
15:20-17:00
Discussion sur le partage de production en République du Congo
SE Rosalie Matondo (M.E.F. Congo)
09:00-10:00
Création et développement de PAFC Bassin du Congo
Thomas Seyvet (PEFC)
Germain Yéné (ATIBT)
Yves Kokam (Bureau Veritas)
En 2004 au Gabon, l’organisation PAFC Gabon voit le jour et devient membre de PEFC Council. Depuis, deux autres organisations ont rejoint l’Alliance PEFC, PAFC Cameroun et PAFC Congo. En 2019, une initiative de création d’un schéma de certification régionale unique dénommé PAFC Bassin du Congo est lancée et portée par les trois PAFC nationaux existant. Soutenu par le PPECF, IDH et le PEFC, PAFC Bassin du Congo est développé par les parties prenantes locales du Bassin du Congo en suivant les exigences de PEFC. Les trois PAFC déposent ensemble le schéma de certification PAFC Bassin du Congo en décembre 2020. Il sera officiellement reconnu par PEFC en décembre 2021 et est entré en vigueur le 01 Janvier 2022.
10:00-10:30
La norme de GDF et l’opérationnalisation de PAFC Bassin du Congo
Thomas Seyvet (PEFC)
Germain Yéné (ATIBT)
Yves Kokam (Bureau Veritas)
La norme de certification de gestion forestière PAFC BC est composée de plusieurs chapitres en lien avec les piliers de la gestion durable des forêts, à savoir l’environnement, le social et l’économique mais avec ses spécificités portant sur l’identification et la gestion des stocks de carbone dans les concessions, la maitrise des gaz à effet de serre générés par l’activité, le plan de gestion faune, le système de gestion forestière durable. Le développement de cette norme PAFC Bassin du Congo a reposé sur les principes d’implication des parties prenantes, la représentation équilibrée, le consensus et la transparence. Le schéma de certification étant prêt, PAFC a lancé en début d’année les activités d’opérationnalisation du schéma avec le développement d’outils techniques d’appui à la mise en œuvre des exigences tels que les guides d’interprétation nationale, le guide carbone et gaz à effets de serre, document guide pour l’élaboration du plan de gestion faune, des formations auditeurs et entreprises, mais aussi des actions de sensibilisation et de promotion.
10:30-11:00
PEFC et la chaîne de contrôle
Thomas Seyvet (PEFC)
Germain Yéné (ATIBT)
Yves Kokam (Bureau Veritas)
PAFC Bassin du Congo est un schéma de certification porté par les trois membres e PEFC Council de la sous-région : PAFC Gabon, PAFC Cameroun et PAFC Congo. La reconnaissance du schéma PAFC Bassin du Congo signifie que le bois certifié sur la base de ces normes entre dans l’écosystème mondial de la certification PEFC, et ainsi être exporté tout en garantissant une traçabilité. Le PEFC International joue également un rôle de soutien pour ses membres PAFC et investit beaucoup pour que l’initiative régionale soit solide et réponde au mieux aux attentes des parties prenantes du secteur dans la sous-région.
11:15-11:45
Agro-éco-concessions, vision de PPECF sur l’avenir d’un modèle
Romain Lorent (PPECF)
Richard Eba’a (CIFOR)
Dans un contexte de doublement de population à l’horizon 2050, et corrélativement de sécurité alimentaire, les concessions forestières sont peut-être menées à évoluer de manière à avoir un rôle dans leur périmètre plus ou moins immédiat. Ainsi, d’opérateur purement forestier, elles pourraient être amenées à avoir un rôle au plan agricole, de manière à appuyer l’émergence d’un paysanat 2.0 bas carbone, par des services logistiques et agroforestiers. Par ailleurs, cette nouvelle « responsabilité » permettrait d’atténuer la pression des fronts de déboisement et ferait des concessionnaires, un acteur pivot dans le développement d’une gestion de territoire plus vaste que les limites des concessions forestières.
11:45-12:15
Développement des marchés nationaux et places des PME/Artisans
Hortense Batindek (ATIBT)
Jean Bosco Wabangawe (ACEFA)
Gabriel Mola Motya (FIB)
Jean-Faustin Ngueyep (GFBC)
Bruno Mvondo (ReCTrad)
Paulette Ebina-Taraganzo (MEF Congo)
Les marchés intérieurs du bois dans les pays d’Afrique Centrale sont en pleine évolution, mais restent trop souvent déconnectés des producteurs ayant des pratiques durables. Ce constat est fait en dépit du fait que ce secteur des PME-TPE-Artisans constitue un levier important pour l’avenir de la gestion durable, du fait de son dynamisme, et de l’augmentation des besoins. La disponibilité de bois formel pour PME artisanales diminue, le bois devient plus cher, et parallèlement des grandes surfaces commerciales s’installent en vendant des produits de bois aggloméré provenant de l'extérieur du pays à une classe moyenne grandissant.
Quels leviers pour faire évoluer les métiers d'artisanat du bois locaux ? Quels rôles pour les associations professionnelles de grandes entreprises et celles de PME ? Que peuvent faire les Etats pour le développement du secteur de l'artisanat ? Quels besoins en formation professionnelle continue ?
12:15-12:45
Promotion du marché des LKTS et diversification : comment faire ?
Kristian Jorgensen (FSC Danemark)
Stéphane Glannaz (Precious Woods)
Paulette Ebina (MEF Congo)
Dans des recherches antérieures, plusieurs scientifiques ont conclu que l'utilisation d'espèces de bois moins connues, ou mieux encore, la diversification de notre marché des bois tropicaux, sera bénéfique pour nous tous. Nous voyons un grand potentiel pour la biodiversité dans les forêts tropicales, tant au niveau des espèces qu'au niveau des écosystèmes. En outre, le développement de marchés pour les espèces de bois moins connues permettra à la gestion durable des forêts d'être plus rentable. -------Mais la forêt n'est pas la seule à bénéficier de cette nouvelle tendance ; lorsqu'une entreprise diversifie son portefeuille de produits, elle débloque une toute nouvelle série d'avantages. L'utilisation de plusieurs essences de bois permettra une certaine flexibilité dans les délais de livraison, les fluctuations de prix et la conception. ------En collaboration avec plusieurs partenaires de la chaîne de valeur des bois tropicaux, nous avons tenté, avec succès ou non, d'introduire de nouvelles essences de bois, et nous avons tiré les leçons de ces tentatives. Cet exposé répondra à la question suivante : pourquoi devrions-nous diversifier nos essences de bois, et comment ?
14:00-14:30
L’analyse du cycle de vie des bois certifiés africains & Le portail Thémis
Alessandra Negri (ATIBT)
Josepha Coache (ATIBT)
Mark van Benthem (Probos))
Le secteur de la construction pèse pour 40 % de l’énergie consommée en Europe. En matière de réglementation thermique, la France fait figure de pionnière. Le projet DRYADES de l’ATIBT, basé sur les analyses de cycle de vie (ACV) des pré-produits et produits de construction en bois tropical, permet de s’y préparer. Afin d’avoir une vision européenne, nous allons aussi identifier les réglementations des Etats Membres relatives à l’impact carbone des bâtiments dans la construction. ----------- Le portail de collecte de données Thémis est un effort conjoint d’associations et de fédérations du commerce du bois (l’ATIBT, LCB et Fedustria) et d'organisations qui promeuvent la gestion durable des forêts et un commerce responsable. L'outil Thémis recueille des données sur l'importation en bois afin de surveiller, d'évaluer, de communiquer et d'aider ainsi à accroître l'approvisionnement en bois provenant de forêts gérées durablement.
14:45-15:30
Développement de nouveaux marchés de bois tropical de l’Afrique et enjeux des ZES :
Création de situations gagnant-gagnant avec les PME
Alain Tiotsop (ATIBT)
Pierre Taty (MEF Congo)
Jean Marie Ntoutoume (UFIGA)
Léonce Medzeque (Dynamique Bois)
Gregoire Nkeoua (UNICONGO)
Naasson Boueya (AMC)
La chaîne de valeur du Gabon est en train de vivre une révolution. Dans un mouvement sans précédent vers la certification complète des forêts publiques, après l’interdiction d'exportation de grumes et la création d'une Zone d'Economie Spéciale 10 ans plus tôt, le Gabon fait l'expérience du développement d'une industrie du bois, où la valeur ajoutée est intégrée à l'économie locale. D'autres pays en Afrique centrale (Congo, Cameroun) prévoient également une interdiction d'exportation de grumes et la création de plusieurs ZES. Les ZES attirent les investisseurs étrangers qui ont déjà des marchés d'exportation en dehors de l'Afrique et qui développent initialement leur capacité de production en utilisant du personnel qualifié de leurs pays d'origine. Comment attirer des investissements étrangers durables pour le développement de l'industrie sans détruire les industries existantes en dehors de la ZES ?
Au sein de la ZES, des clusters sont prévus pour les PME. Quels sont les besoins des PME pour s’insérer sur les marchés régionaux ? Quels sont les leviers pour créer des chaînes d’approvisionnement avec les entreprises forestières ? Dans quelle mesure le renforcement des capacités locales et la formation professionnelle (initiale et continue) sont des leviers pour accompagner ces évolutions ?
