17.05.2019
Le G7* des ministres de l’Environnement, des Océans et de l’Energie s’est tenu à Metz les 5 et 6 mai 2019 sur le thème « Lutter contre les inégalités par la protection de la biodiversité et du climat ».
Par une déclaration commune relative à « l’arrêt de la déforestation », les participants ont exprimé leur volonté d’envisager des mesures pour mettre en oeuvre des chaînes d’approvisionnement durables en produits agricoles, tout en renforçant le dialogue, la transparence, la surveillance et la responsabilité sur les chaînes d’approvisionnement agricoles présentant un risque de déforestation.
Ils indiquent supporter les initiatives et engagements pour 2020 et 2030 pris par les gouvernements nationaux et internationaux, ainsi que par les acteurs non étatiques, de mettre un terme à la déforestation.
Ils rappellent l’agenda de 2030 pour le développement durable et leur engagement à éliminer la pauvreté et la faim, sous toutes leurs formes et dans toutes leurs dimensions, et à réaliser les trois piliers du développement durable – économique, social et environnemental – d’une manière équilibrée et intégrée.
Ainsi, ils soulignent l’importance de la gestion durable des forêts et d’une agriculture durable, considérant que le respect de la biodiversité est un facteur clé pour la sécurité alimentaire.
Ils rappellent également que les pays doivent prendre des mesures pour conserver et renforcer, le cas échéant, les puits et réservoirs de gaz à effet de serre, notamment par la protection et la gestion durable des forêts, la restauration des forêts et l’afforestation ;
Tout en soulignant la nécessité de s’attaquer à tous les facteurs directs de la déforestation, ils réaffirment leur engagement à mettre fin à la perte des forêts naturelles, notamment par :
– le soutien à l’objectif du secteur privé d’éliminer la déforestation liée à la production de matières premières agricoles, et de produits de première nécessité en trouvant des alternatives à la déforestation tout en permettant de réduire la pauvreté et de promouvoir un développement durable et équitable,
– l’amélioration des pratiques agricoles, notamment des petits exploitants,
– l’accroissement significatif du taux de restauration des forêts dans le monde,en renforçant la gouvernance et la transparence du secteur forestier.
Ils encouragent les d’entreprises à rejoindre des initiatives visant à mettre un terme à la déforestation, et à renforcer leur engagement dans ce sens grâce à des chaînes d’approvisionnement agricoles durables.
* Le G7
: qui en fait partie ?
En 1975, 6 pays ont choisi d’unir leurs forces
pour mener une action collective en créant le G6, qui devint, avec le Canada,
le G7 en 1976.
Ces sept pays sont : l’Allemagne, le Canada,
les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, et le Royaume-Uni. Un invité de
plus à la table des discussions : l’Union européenne, depuis 1977.
Chaque année, le G7 est présidé à tour de rôle
par l’un de ses membres, qui détermine les grandes priorités qui seront au cœur
des discussions. Autour de chacune des priorités du G7, la France associera de
nombreux partenaires : organisations internationales, ONG, collectivités
locales, chercheurs, entreprises. Le G7 sera une œuvre collective.