29.01.2020
Les portes d’entrée de la Chine se ferment aux bois illégaux avec l’interdiction d’acheter, de transformer ou de transporter le bois d’origine illégale.
Cette nouvelle loi forestière adoptée par l’Assemblée Nationale Populaire de Chine stipule, selon l’article 65, qu’aucune entreprise ou individu ne peut acheter, transformer ou transporter du bois dont il sait clairement qu’il a été abattu illégalement et sans discernement dans les régions forestières.
Cela a des conséquences sur les achats de bois au niveau national, tout comme au niveau international.
Une traduction à l’anglais de cette loi nous a été transmise par la GIZ.
Selon l’agence de presse officielle chinoise Xinchua, cet amendement vise à mieux protéger les forêts du pays et à faciliter le développement « vert ».
L’ATIBT suivra avec attention cette évolution de la loi forestière chinoise qui entrera en vigueur le 1er juillet 2020 d’autant plus qu’elle :
Elle « sera un jalon important dans l’histoire de la gouvernance internationale de la biodiversité. Elle devra permettre de prendre acte des réussites et des limites des processus internationaux sur la biodiversité, et surtout de poser les bases d’une nouvelle architecture permettant de mieux contribuer aux profondes transformations socioéconomiques nécessaires pour freiner l’érosion de la biodiversité », comme le souligne l’IDDRI.
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