06.06.2017
Pour promouvoir au mieux les essences de bois moins connues (LKTS), il faut s’appuyer sur les secteurs traditionnels consommateurs des bois tropicaux, tels que le secteur de la construction maritime et fluviale.
Pour les ouvrages côtiers, le Greenheart et l’Azobé sont majoritairement utilisés, ainsi que d’autres essences telles que le Bangkiraï et le Bilingua. Il existe cependant de nombreuses essences avec des propriétés satisfaisantes, dont l’utilisation permet d’éviter la surexploitation des essences traditionnelles.
Le bois a été utilisé pour la construction maritime et fluviale pendant des siècles, ce qui illustre le fait que ses propriétés en font un choix attrayant de matériau de construction.
Parmi ces propriétés, on retiendra :
un rapport résistance /poids élevé
une haute densité
une bonne ouvrabilité
une bonne durabilité face à l’attaque par des champignons causant la pourriture
une résistance aux attaques de xylophages marins
une tolérance élevée aux charges de courte durée
une résistance à l’abrasion
Les deux principaux obstacles à l’utilisation des espèces moins employées sont le manque de connaissance sur la résistance aux attaques par les xylophages marins et la confiance limitée dans l’origine de l’information technique concernant ces essences.
Les deux caractéristiques déterminantes sont la résistance à l’abrasion et la résistance aux xylophages marins, qui ont été déterminées pour certaines essences moins connues issues du bassin du Congo (Williams et al. 2004). En effet, l’Eveuss, l’Okan, le Tali, le Mukulungu, le Niové et le Sougé peuvent être considérés comme des alternatives intéressantes.
Voir le tableau de la performance de 6 LKTS comparées à l’Azobé et au Greenheart
