12.10.2018
Nous vous avons fait part, la semaine passée, du souhait de M. le Président de la république Gabonaise de pousser les entreprises forestières de l’ensemble du pays à s’engager dans la voie de la certification FSC. Le label FSC permet de garantir que les produits utilisés proviennent de ressources contrôlées et prélevées de manière responsable. Ce certificat, rappelons-le, couvre aujourd’hui environ 5M d’ha de forêts dans le bassin du Congo. Introduit dans le bassin du Congo en 2005, il a atteint un maximum en 2016, avant de voir les surfaces se réduire fin 2017 et début 2018, pour diverses raisons, l’une d’elles étant la difficulté à étendre cette certification auprès de nouveaux acteurs, en particulier les PME forestières de la sous-région. Force est de constater la difficulté pour les entreprises actuellement candidates à une certification, de voir se concrétiser cet objectif à court terme, mais des projets sérieux existent, basés sur la diversité de l’offre existante, entre OLB, PAFC-Gabon, FSC.
Les moyens existent pour accompagner les entreprises, notamment au travers du PPECF, le Programme de Promotion de l’Exploitation Certifiée des Forêts, sous la tutelle de la COMIFAC. Aussi, l’ATIBT a reçu au cours des derniers jours beaucoup de messages, émanant ou non de ses membres (ces derniers sont, en principe, déjà engagés dans une démarche de certification), qui s’interrogent sur la manière dont la volonté du président Bongo prendra forme.
Nous avons appris le démarrage rapide des travaux visant à mettre en route le projet présidentiel, sous le contrôle du Bureau de Coordination du Plan Stratégique Gabon Emergent. Nous souhaitons une réussite totale à ces travaux, laquelle sera probablement conditionnée par une bonne compréhension des multiples enjeux existants. Une ouverture de la certification à différents schémas semble néanmoins nécessaire, de manière à éviter tout monopole, pour le bien même des schémas de certification.